J'ai enfin touché le fond de ce que l'homme peut traverser. Au-delà de ces nappes de pensées j'ai trouvé ce que je cherchais, le sol de notre nature et de nos fondements, une pièce avec laquelle on ne peut pas vraiment jouer, une source si vraie de notre but, de notre fait.
Mes nappes sont toujours présentes et même si ma cage reste ouverte je n'en reste pas moins son esclave. Après toutes ces années mon travail va de là et doit recommencer ici. Enfin je peux déceler le vrai de moi-même ou en tout cas de ce qui me fait humain.
Et l'autre étape ?!
Pourtant cet être qui est Moi est toujours là, fondu dans le tout et toujours plus vrai que moi. Je ne l'écoute que lorsque me voiles sont dégagé, lorsque je suis prêt à l'écouter.
Maintenant que je suis au fond et que l'on me parle de son impossible changement, je continue à nettoyer tout en cherchant comment évoluer. Mes désirs ont trompé mes idées et je dois le régler car maintenant mon but est plus grand. Une fois encore je veux avancer.
Je ne peux rester ainsi à juste m'observer en tant que petit d'homme. Moi de qui le destin est scellé par son simple fait ne peux laisser les choses ainsi, j'ai déjà essayé et Elle m'en a empêché. Piégé dans cette vie où je suis son objet, j'essaye de mon possible pour avancer. Et dire qu'Elle m'avait prévenu de sa dureté... Mais que faire ? Tout autre chemin est bien plus horrible encore, l'aveuglement les guide et empêchent de voir son vrai.
Je vis mes jours comme une aventure sans fin, une épopée épique, une lutte sans relâche contre ce que je suis et me suis fait, redoutant mes nuits pour leurs intensités qui me réparent au physique comme au figuré.
Aujourd'hui je comprends ce je que j'ai fondé et qui n'est le reflet que de ce que nous sommes.
A notre unité inconsciente et indissoluble. A Moi et au Notre qui ne sont que Nous
Avec amour et fidélité.
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